La cryothérapie permet de diminuer les douleurs persistantes de maladies inflammatoires chroniques comme l’arthrite, la spondylarthrite ankylosante, la polyarthrite rhumatoïde, les fibromyalgies, les rhumatismes et les maux de dos chroniques.
Elle permet de diminuer la spasticité amenant un meilleur contrôle sensorimoteur dans les pathologies neurologiques telles que la sclérose en plaque, la paraplégie, et l’hémiplégie.
Elle permet aussi de raccourcir les phases de rééducation et postopératoire, ainsi qu’une meilleure gestion de la douleur.
Elle est donc un excellent complément dans la prise en charge d’états post-traumatiques ou post-opératoires (rééducation)
Enfin, la cryothérapie améliore les états d’anxiété et de dépression
Des effets anti-inflammatoires
L’inflammation est une réaction de l’organisme suite à une lésion chronique ou aigue cellulaire et tissulaire. Elle s’accompagne de douleur, de chaleur, d’œdème, et d’incapacité fonctionnelle.
Sur des pathologies chroniques telles que les douleurs articulaires, ces inflammations peuvent s’avérer particulièrement déplaisantes.
Le choc thermique provoque l’augmentation des cytokines anti-inflammatoires IL-6, IL-10, IL-1ra, ainsi que la diminution des cytokines pro-inflammatoires IL-1α, IL-1β, IL-2, IL-8, TNF-α et la diminution des PGE2
Ces effets vont :
Favoriser le processus de guérison. Provoquer une diminution du syndrome inflammatoire et de l’apparition des œdèmes, notamment post chirurgicaux
Des effets antalgiques :
Dans une chambre de cryothérapie corps entier, l’ensemble du corps est exposé au froid, ainsi tous les récepteurs thermiques présents à la surface de la peau sont stimulés.
Le choc thermique provoque un ralentissement de la conduction nerveuse des fibres C et Aδ de la voie de la sensibilité thermo-algique périphérique.
Le choc thermique provoque aussi une diminution des messages nociceptifs et une diminution des médiateurs de l’inflammation.
Ces effets vont favoriser le processus de guérison
Des effets anti-oxydant :
Le stress oxydant est une agression des constituants de la cellule par des radicaux libres. En temps normal, la production de ces radicaux libres n’est chez l’homme ni anormale, ni pathogène.
Dans certains cas cette agression est trop importante (activité physique, pathologies, etc.,).
Le stress oxydant joue un rôle dans certains cancer ou pathologies telles que Alzheimer, l’arthrite ou encore et la sclérose en plaque
Le choc thermique provoque l’augmentation de l’activité totale anti-oxydante, avec une élévation d’enzymes telles que la superoxyde dismutase (SOD), la catalase, la glutathion peroxydase (GPx) et les TBARS (Thiobarbituric acid reactive substances)